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Authentique et de qualité !

Tels sont les deux mots pour désigner et décrire le concert qui s'est tenu en province de Gitega ce 22 août 2013. Mélomanes avisés ou simples spectateurs qui savent apprécier la bonne musique, tous, s'étaient donnés rendez- vous sur le terrain de Basket situé en face de l'endroit communément appelé Cercle de Gitega pour chanter et danser au rythme de belles mélodies de Natacha, Yoya, Rallie Joe et Mukombozi

Ainsi, les merveilleux artistes, sans trop d'artifice ont fait bouger et vibrer le public. Le ton a été donné par la talentueuse Natacha qui a su en peu de minutes mettre les quelques 3000 personnes présentes en transe par sa chanson « Jijuka » dans laquelle elle invite les jeunes à prendre conscience du danger inhérent aux grossesses précoces chez les jeunes filles.

Jijuka a cette particularité qui en fait au demeurant une chanson rythmée qui invite à la danse d'une part, mais aussi qui renferme des messages sur la santé de la reproduction en général et sur la santé sexuelle des adolescents et des jeunes en particulier d'autre part. Après Natacha on a glissé vers un moment fascinant qui a permis au public de reconnaître une fois de plus les talents des artistes burundais de renom Yo-Ya, Muko-mbozi et t Rallie Jo !
Dès lors ce fut un pur bonheur musical pour le public point avare de ses encouragements et applaudissements. Un après midi qui a été d'ailleurs renouvelé en province de Ngozi.

L'objectif de cette série de concerts étant d'attirer le maximum possible de public et de les sensibiliser sur la planification familiale mais aussi sur la santé sexuelle et reproductive chez les jeunes et adolescents. Selon Dr Yolande Magonyagi Chargée du programme Santé de la Reproduction à UNFPA : « le public présent aux concerts prouve à suffisance que la chanson est un vecteur clé dans la sensibilisation surtout quand les musiciens sont populaires. »
Au Burundi et dans le monde, LA PLANIFICATION FAMILIALE SAUVE DES VIES

L'accès à la planification familiale est un élément essentiel à la réalisation du droit fondamental des familles et des individus de choisir le nombre de leurs enfants et le moment de leur naissance. Dans une perspective nationale, l'accès à la planification familiale est une composante critique du développement. Les avantages de mettre les contraceptifs à la disposition des femmes et des couples qui veulent les utiliser sont très généralement reconnus. 
Bien que la plupart des hommes et des femmes deviennent sexuellement actifs durant l'adolescence, les jeunes ne peuvent souvent avoir accès aux services de planification familiale et à l'éducation en la matière qui leur sont nécessaires.

Certains des plus sérieux obstacles résident dans les tabous culturels concernant la sexualité des jeunes.Si nous voulons faire face aux questions de population, combattre la mortalité maternelle et donner aux jeunes un départ réussi et sain dans la vie, il faut promouvoir leur droit à la santé reproductive ainsi qu'à l'information et aux services concernant la planification familiale, et encourager des changements dans les politiques et règlements officiels. LEURS CHOIX CRÉENT L'AVENIR !

Conscient des enjeux démographiques auxquels le Burundi est confronté et du rôle clé que la planification familiale joue dans l'amélioration de la qualité de vie de la mère, de l'enfant ainsi que dans la réduction de la mortalité maternelle, le Gouvernement du Burundi a choisi la maitrise de la croissance démographique comme une des grandes priorités en vue de réduire la pression que les populations exercent sur les ressources limitées du pays. Ceci apparait à travers tous les documents stratégiques du pays comme la Vision 2025, le Cadre Stratégique de lutte contre la pauvreté CSLP-IIème génération, le PNDS II 2011-2015, la stratégie nationale de la santé de la reproduction, la feuille de route pour accélérer la réduction de la mortalité maternelle et néonatale ... .

Pour cela, les produits contraceptifs ont été rendus disponibles à travers tout le pays, les prestataires de soins sont régulièrement formés sur les techniques de planification familiale et une stratégie pour améliorer l'accessibilité géographique des services de planification familiale ainsi que un programme de communication efficace avec les populations ont été mis en place.

Ils ont témoigné sur la planification familiale.....

« Mon épouse et moi, de commun accord, avons décidé de ne plus avoir d'enfants. On a tardivement réalisé et compris qu'il fallait qu'on mette le paquet dans l'éducation et la préparation de l'avenir de nos enfants. On en a eu 5 et c'est suffisant et... presque trop, vu les conditions et exigences de vie actuelles. On a bénéficié d'un counselling des agents de santé. C'est suite aux différentes informations prodiguées que notre choix a porté sur la vasectomie. J'ai subi une intervention chirurgicale par choix. Je vous affirme qu'on est très satisfait des résultats. Mon épouse qui est avec moi aujourd'hui peut témoigner et en dire plus aux femmes et aux hommes ici présents! »Thomas Muhanuzi, Maramvya

« J'ai 4 enfants. Pourvoir aux besoins des enfants n'est pas chose facile. En tant que parents, nous avons le devoir de mettre au monde des enfants pour qui nous sommes à mesure d'offrir le meilleur. Actuellement, nous faisons face à la cherté de la vie. C'est pourquoi j'ai décidé de planifier les naissances. Avoir des enfants au moment voulu. J'ai choisi et utilise le stérilet comme méthode de contraception. J'entends beaucoup de rumeurs sur cette méthode contraceptive, mais franchement, elles ne sont pas fondées. Je suis en très bonne santé et surtout, je n'ai pas peur de tomber enceinte constamment étant donné que j'utilise un contraceptif. » Mme Niyonkuru Spes, enseignante en province de Ngozi.