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Un suivi régulier pour de meilleurs résultats et performances dans le domaine des soins obstétricaux et néonataux d’urgence de base

Un suivi régulier pour de meilleurs résultats et performances dans le domaine des soins obstétricaux et néonataux d’urgence de base

Un suivi régulier pour de meilleurs résultats et performances dans le domaine des soins obstétricaux et néonataux d’urgence de base

calendar_today 20 Août 2015

En vue d’assurer le monitoring et la qualité de l’offre des soins obstétricaux et néonataux d’urgence dans les formations sanitaires, un atelier de suivi regroupant les médecins directeurs des hôpitaux, les médecins chefs de district, les médecins provinciaux, les chefs de maternités des provinces Ngozi, Kayanza, Bubanza, Ruyigi, Gitega, Makamba, Bujumbura, Rumonge, Cibitoke, Rutana, Karuzi, Kirundo et Bujumbura Mairie a été organisée le jeudi 20.08.2015 par le Programme National de Santé de la Reproduction en collaboration avec UNFPA. En effet, depuis la formation basée sur les compétences en 2013 de 281 prestataires au niveau des formations sanitaires et d’environ 60 élèves sages-femmes de l’Institut National de Santé Publique, des supervisions formatives ont été effectuées par 15 formateurs nationaux dans  21 hôpitaux en 2014 et dans environ 50 centres de santé en 2015.

D’une manière générale, les supervisions ont  permis de montrer que les compétences des prestataires sont bien maintenues après la formation avec plus de 85% et une bonne évolution des indicateurs SONU (augmentation globale des accouchements assistés de 5,6%, des césariennes de 18% et diminution des décès maternels de 6,4%). Cependant, y a encore la non disponibilité des médicaments qui sauvent et d’équipements dans certaines formations sanitaires faute d’approvisionnement auprès du niveau central. En effet, sur 47 centres de santé visités, seuls 6 ont tous les équipements requis pour offrir les SONUB de qualité, et sur les 21 hôpitaux, 8 disposent des équipements nécessaires.

Il a été aussi noté que la collecte de l’information par rapport aux indicateurs SONU et SONUB n’a pas eu lieu comme cela avait été prévu. La raison est que les registres qui sont utilisés dans les centres de santé ne permettent la collecte des informations de ce type. La solution qui a été proposée au cours de cet atelier est qu’il y ait une colonne qui permettrait de recueillir ces données.

Une gestion efficiente des ressources humaines est un point qui a été aussi évoqué au cours de cet atelier de suivi. Il s’est avéré que (5%) des personnes formées pour l’offre des soins obstétricaux et néonataux d’urgence de qualité sont parfois mutées dans d’autres services/formations sanitaires ce qui a pour conséquence le manque de ressources humaines compétentes pour les SONU là où il faut.

Parlant de la valeur ajoutée de cet atelier, Dr. Fabrice KAKUNZE qui est chargé du Service Prestations Techniques au Programme National de la Santé de la Reproduction a indiqué que cet atelier a permis le renforcement des capacités des responsables dans le domaine du suivi et du monitoring des SONU. Il a ajouté que « cet atelier a beaucoup servi à informer les responsables des formations sanitaires, afin qu’ils s’impliquent d’avantage et prennent action par rapport aux lacunes soulevées. »

La deuxième mission de supervision des CDS est prévue pendant les mois d’Octobre-Novembre, entre temps la distribution des médicaments qui sauvent et équipements, sera organisée par le PNSR appuyé par UNFPA. Les réunions de coordination provinciales seront alors privilégiées, pour faire l’état des lieux et le suivi des étapes franchies et défis encore à relever.