En date du 5 au 10 et du 11 au 16 Avril 2021 à Ngozi s’est tenu deux ateliers de renforcement des capacités de prestataires de soins du niveau périphérique, en Dispositif Minimum d’Urgence (DMU) en santé de la Reproduction. Les deux sessions ont regroupé 50 prestataires de soins issus des provinces de Kirundo, Kayanza, Muyinga, Cankuzo, Ruyigi, Makamba et Bujumbura rural.
Le Fonds des Nations Unies pour la Population, UNFPA s’est associé au Programme National de Santé de la Reproduction (PNSR) pour organiser cette importante activité, avec une implication technique du Centre Seruka, de l’Institut National de Santé Publique (INSP) et de l’Association Burundaise pour le Bien Etre Familiale (ABUBEF).
Les thématiques développés ont été centrés sur La Coordination des activités de Santé de la Reproduction en situation d’urgence, la prévention de la transmission du VIH et d’autres maladies sexuellement transmissibles, la prévention des complications liées à l’accouchement, la prévention des grossesses non désirées, ainsi que la collecte et l’analyse des données.
Au début de chaque session, les participant au reçu un prétest pour évaluer leurs connaissances initiales, et à la fin des sessions, un post test leur a été administré. La moyenne générale pour le pre-test était de 36.94% alors que le post-test donne une moyenne de 63.26%.
Les participants ont témoigné leur satisfaction après cette formation et des défis persistants ont été partagés. C'est ainsi que parmi les recommandations formulées par les même participants figurent la demande d’une harmonisation des protocoles en matières de prévention contre les infections au sujet du traitement des instruments médicaux, entre le protocole de PCI et les autres protocoles notamment ceux de Soins Obstétricaux et Néonatals d’Urgence (SONU) ; Soins Obstétricaux et Néonatals Essentiels (SONE) et Technologie Contraceptive (TC).
Il faut noter qu’en plus des modules standards habituels du DMU, une présentation sur la COVID-19 a été faite pour renforcer les messages de prévention de la contamination à la maladie.
Par Dr Georges Gahungu et Queen BM Nyeniteka