Contrairement aux autres années où cinq camps de travail duraient deux semaines chacun,  cette année, le CJK a organisé seulement trois camps de travail d’une durée d’une semaine chacun à cause du manque de financement suffisant selon Claude NKURUNZIZA, l’un des coordinateurs des projets au CJK.

Cependant, UNFPA Fonds des Nations Unies pour la Population, a tendu sa main en octroyant au CJK du matériel de travail et des cadeaux  à  remettre aux jeunes campeurs constitués d’un kit scolaire, et cela a fortement motivé les campeurs à participer en masse. 1 500 jeunes se sont inscrits, 20 animateurs se sont engagés, 6 superviseurs y ont consacré leur temps et 2 coordinateurs se sont donnés pour la réussite des activités.

Cette année les camps de travail ont été différents de ceux des années passées. Les jeunes font des travaux de nettoyage des routes, de débouchage des caniveaux de 8 heures à 12heures. Outre les travaux dans les quartiers, les jeunes bénéficient des formations sur l’environnement, la santé sexuelle et reproductive pour adolescents et jeunes. Ils sont également sensibilisés sur le dépistage volontaire, les droits de l’homme. Des activités sportives sont organisées comme des matchs de Basketball, de Football et de Volleyball.

Selon les jeunes campeurs, une semaine de camp paraît courte mais elle leur reste bénéfique. Une jeune campeuse témoigne : ‘‘Je me suis inscrite au camp de travail car on y acquiert beaucoup de formation et d’information et on y noue des relations d’amitié.  J’y ai eu le matériel scolaire nécessaire pour la rentrée prochaine, je ne savais pas comment j’allais m’en procurer vu la pauvreté qui règne dans les familles. Je conseillerais aux autres jeunes de participer dans des camps au lieu de rester à la maison à ne rien faire, c’est dangereux pour leur avenir. Je remercie le CJK et UNFPA pour avoir organisé ce camp qui a été très bénéfique pour moi. »