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Dans le but d'accompagner les étudiants des universités du Burundi et de Ngozi dans leurs initiatives de réaliser leur potentiel, Medical Student For Choice avec l'appui technique et financier de UNFPA Burundi a renforcé les capacités de 52 leaders des clubs et des associations des étudiants de l'université du Burundi et de Ngozi sur les concepts de Santé Sexuelle Reproductive des Adolescents et Jeunes (SSRAJ). Du 13 au 16 Juin 2023, ces jeunes ont échangé sur les thèmes comme la planification familiale, le dividende démographique, la santé mentale, la masculinité positive, les violences basées sur le genre, le développement psychoaffectif d’un adolescent, les relations et la communication, l’importance de la communication entre les parents et les enfants sans oublier la notion des droits, des valeurs et des responsabilités. Ce fut aussi une occasion pour les participants d’analyser les attitudes et comportements sexuels à risque en milieu académique afin de trouver les stratégies d’abandonner celles qui ne concordent pas avec leurs valeurs.


Des jeunes des associations des universités du Burundi et de Ngozi en formation sur les notions de SSRAJ.
Photo UNFPA Burundi/ Irene Querida Muco

Les 52 jeunes ont activement participé à la formation. Ils se sont exprimés sur la santé et la gestion de leurs corps dans leurs environnements respectifs à travers les travaux de groupe, la mise en scène, les slams et les études des cas. Il a été compris que la jeunesse est un potentiel humain essentiel et important pour le développement et l’avenir du pays. Les jeunes leaders présents ont été encouragés à s’engager à partager les connaissances et les compétences de la vie courante reçues et à mutualiser leurs efforts afin que leurs actions en fassent de véritables promoteurs de la santé sexuelle et reproductive responsable, des acteurs de sensibilisation des pairs et du développement individuel et de leur pays. Les différentes sessions ont été très fructueuses, animées par la volonté de chacun de contribuer à la matérialisation du droit à l’accès aux informations correctes et complètes à la santé sexuelle et reproductive pour le bien-être des jeunes.

De leur côté, les jeunes leaders se sont engagés à perpétrer ce qu’ils ont appris aux autres membres de leurs structures respectives afin d’intégrer la santé sexuelle et reproductive dans les plans d’actions des associations et clubs universitaires. Alida Hatungimana, présidente du Club « les Voix du Cœur » de l’Université de Ngozi, a partagé son enthousiasme après la formation qu’elle venait de recevoir. Elle dit avoir reçu un bagage suffisant d’informations complètes de la santé sexuelle et reproductive. Elle dit être engagée à répandre les informations reçues à travers les slams que leur club produit pour contribuer à la lutte contre les grossesses non désirées ou les violences basées sur le genre dans les milieux académiques. Les représentants des étudiants de l’Université du Burundi et de Ngozi se sont à leur tour engagés à partager les connaissances acquises auprès des autres délégués à travers leurs réunions et d’en faire une large diffusion dans les universités. Plusieurs autres témoignages ont été partagés par ces jeunes qui se disent plus qu'engagés à sensibiliser leurs pairs comme l'a indiqué notammen la représentante de l’association des étudiants vivants avec handicap qui s’est engagée à sensibiliser ses pairs aussi bien à l’université que dans la communauté. 

A la clôture de l’atelier, le Coordinateur de Medical Students For Choice n’a pas manqué de remercier UNFPA Burundi pour son soutien indéfectible envers les jeunes et de saluer l’engagement et la détermination des jeunes leaders qui étaient présents de partager les différentes notions apprises. Quant au délégué du Programme National de la Santé de la Reproduction (PNSR), il a assuré la disponibilité dudit programme à accompagner les différentes associations et clubs universitaires afin de bien comprendre les concepts de la SSRAJ chaque fois que le besoin sera exprimé. Enfin, la déléguée de UNFPA a rappelé que leur devenir et leur potentiel sont entre leurs mains et qu’ils dépendent aussi de la façon dont ils vont gérer leurs corps et des choix qu'ils vont faire chque joue. Elle a aussi rappelé que les violences sexuelles et basées sur le genre ne doivent plus être du monde des jeunes éduqués. Elle a terminé en leur disant que leur vie présente et future ne doit pas être une surprise, qu’il faut la planifier en se posant un objectif de la vie. Elle a mentionné que les défis concernant le développement de la population et le changement climatique doivent attirer l’attention des jeunes pour un monde futur meilleur.

Par Irène Querida Muco et Dr Rose Kamariza