« La disparition du Dr Osotimehin est une terrible nouvelle pour l’UNFPA et pour l’ensemble des personnes, en particulier les femmes, les filles et les jeunes, auxquelles il a consacré sa vie sans relâche, depuis ses premières années comme médecin au Nigéria. L’UNFPA adresse ses plus sincères condoléances aux proches de M. Osotimehin. Qu’ils trouvent la force de traverser cette épreuve. »
« Le Dr Osotimehin était un homme de courage et de détermination. Il a mis son leadership exceptionnel au service de la santé et des droits des femmes et des filles du monde entier, et a toujours veillé à porter leurs intérêts aux plus hauts niveaux. Il avait compris que les 1,8 milliard de jeunes de notre planète sont le plus grand espoir de notre avenir commun. »
L’UNFPA est déterminé à continuer le travail du Dr Osotimehin en faveur des femmes et des jeunes. L’organisation continuera de défendre les droits de l’homme et la dignité de toutes et de tous, notamment les adolescentes les plus vulnérables.
Le Dr Osotimehin avait particulièrement à cœur la défense des trois grands objectifs de développement que sont l’éradication des décès maternels évitables, des pratiques néfastes envers les femmes et les filles, ainsi que la prise en charge intégrale des besoins de planification familiale. L’UNFPA appelle chacune et chacun à se rallier à ces causes chères au Dr Osotimehin, afin de poursuivre son œuvre.
Médecin et spécialiste de la santé publique, mais également Secrétaire général adjoint de l’Organisation des Nations Unies, le Dr Osotimehin était, depuis le 1er janvier 2011, le quatrième Directeur exécutif de l’UNFPA.
Auparavant, il avait exercé la fonction de Directeur général de l’Agence nationale du Nigéria pour la lutte contre le VIH/sida, chargée de coordonner les interventions de prévention et de lutte contre le VIH/sida dans le pays, avant de devenir ministre de la Santé.
Le Dr Osotimehin avait achevé en 1972 ses études de médecine à l’université d’Ibadan, au Nigéria, et obtenu en 1979 un doctorat en médecine à l’université de Birmingham, au Royaume-Uni. En 1980, il avait été nommé professeur à l’université d’Ibadan et avait dirigé le département de pathologie clinique, avant d’être élu doyen de la Faculté de médecine en 1990. En décembre 2005, il avait été élevé au grade d’officier de l’Ordre du Niger, l’une des plus hautes distinctions nationales nigérianes. Il avait également présidé plusieurs conseils, notamment au sein du Forum économique mondial.