Le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) en collaboration avec le Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture a organisé le Mercredi 12 Avril 2017 une conférence sur la résilience des jeunes face aux conflits socio-politique au Burundi, sous le financement du PBSO.
L’ancien Président de la République, l’Honorable Sylvestre NTIBANTUNGANYA, conférencier du jour a eu l’occasion de longuement discuter avec les jeunes venus des différents endroits qui ont été touchés par la crise sur la question de résilience. Ils ont réfléchi sur les priorités communes et stratégies à adopter pour surmonter ensemble les effets de la crise.
Etant donné que la jeunesse constitue 60% de la population burundaise, il est nécessaire et indispensable de l’impliquer à participer comme acteur dans le processus de cohésion sociale, de cohabitation et de prévention des violences, a indiqué Mr. Jean Bosco HITIMANA, Ministre en charge de la jeunesse.
Pour Mme Suzanne NGO-MANDONG, Représentante Résidente de UNFPA, investir dans les jeunes, en termes d’éducation, de santé, de formation professionnelle et promouvoir leurs droits fondamentaux, bénéficie non seulement aux jeunes eux-mêmes mais aussi à tout le pays. Elle a interpellé les jeunes en général et les jeunes leaders en particulier à renforcer leur capacité de résilience, de tolérance et de force morale pour gérer pacifiquement les problèmes qu’ils rencontrent. Ces jeunes ont été appelés à se concentrer sur ce qui les unie et non le contraire. "Les diversités socio-politiques et ethniques des jeunes doivent servir d'atouts et non de barrières", a ajouté Mme MANDONG.
Les jeunes présents dans cette conférence ont eu l’occasion de poser des questions et de partager leurs défis et obstacles et ce, après l’exposé de l’honorable NTIBANTUNGANYA sur l’importance de la résilience chez les jeunes face aux conflits socio-politiques. Il les a invités à ne plus accepter de se faire exploiter et manipuler par leurs ainés mais à penser enfin de compte à leur avenir qui fait donc l’avenir du pays.
Ces jeunes ont également eu l’occasion d’échanger entre eux, et ont partagé des témoignages dans les travaux en groupe.
Après toute une journée d’échange, ces jeunes ont consenti qu’il est grand temps qu’ils prennent leur vie en main, quoi qu’ils indiquent rencontrer certaines barrières et pas les moindres comme le chômage par exemple. Ils ont en outre ajouté que l’autonomisation des jeunes permettra sans nul doute à ces jeunes de gagner honnêtement leur vie et ne pourront plus se faire manipuler facilement. Ils ont de surcroît demandé à ce que ce genre de conférence pour les jeunes soient encouragées et multipliées.