Le Mercredi 08 Mars 2017, le Burundi s’est joint au monde entier pour célébrer la Journée Internationale de la Femme. Sous le thème : « Protection de l’environnement : clé de la sécurité alimentaire et autonomisation de la femme », cette journée a été célébrée dans la province de Ruyigi sous le Haut Patronage de Son Excellence la Première Dame du Burundi, Madame Denise NKURUNZIZA.
A ces cérémonies étaient aussi présents plusieurs autorités et cadres du Gouvernement, des représentants diplomatiques et consulaires, des représentants des organisations tant nationales qu’internationales, des représentants des associations de la société civile qui luttent pour les droits de la femme, etc. Les festivités ont été débutées par un défilé organisé au sein du stade de la Province de Ruyigi.
Selon le Ministre en charge du Genre, Monsieur Martin NIVYABANDI, la femme burundaise c’est elle qui porte essentiellement la nation puisque le Burundi est un pays à l’économie particulièrement basée sur l’agriculture avec la femme comme principale main d’œuvre. C’est par la même occasion qu’il a invité, dans son allocution, les femmes à s’investir encore plus dans la protection de l’environnement pour éviter la famine généralisée dans le pays, famine qui est principalement causée par le changement climatique.
Quant à Madame Suzanne NGO-MANDONG, qui s’est exprimée au nom du Système des Nations au Burundi, elle a indiqué que les femmes représentent plus de 55% de la main-d’œuvre agricole au Burundi dont la fragilité traduit le vacillement du développement de toute la nation. Néanmoins, elles restent encore confrontées à des défis dont leur relèvement peut influencer la répartition des revenus agricoles pour assurer le bien-être des femmes et des enfants et de tous les ménages.
De son côté, La Première Dame du Burundi, Son Excellence Madame Denise NKURUNZIZA, a indiqué que la Journée Internationale de la Femme est une occasion pour les femmes de s’autoévaluer en matière de productivité. Ce sont elles les premières touchées par le changement climatique car non seulement elles sont plus nombreuses mais aussi elles sont les premières à s’occuper des travaux champêtres. Ces femmes ont été donc invitées à protéger encore plus l’environnement mais aussi à s’atteler à l’éducation pour pouvoir aussi participer et être présentes dans tous les sphères et domaines du pays. Ainsi, elles pourront prouver qu’elles sont capables et qu’elles ont beaucoup à offrir à leurs familles et à leur pays