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Dans la continuité de la célébration de la Journée Mondiale de la Population, une conférence débat a été organisée le Vendredi 14 Juillet 2017 en vue de susciter des échanges autour de deux thèmes, à savoir « la Révolution Contraceptive au Burundi : perspectives pour bénéficier du Dividende Démographique » et la feuille de route nationale sur « Tirer pleinement profit du dividende démographique en investissant dans la jeunesse ».

Le Ministre des Relations Extérieures et de la Coopération Internationale qui a ouvert cette conférence – débat organisée en collaboration avec UNFPA a indiqué qu’aujourd’hui plus qu’hier, la croissance démographique constitue un défi majeur au Burundi. Ambassadeur Alain NYAMITWE a ajouté que le Burundi est conscient que le bénéfice du dividende démographique n’est pas automatique, mais qu’il dépendra certainement de la diligence, de l’efficacité et de la pertinence des politiques et stratégies nationales qui seront mises en œuvre pour maîtriser la fécondité la croissance démographique, ainsi que pour améliorer la gouvernance et la qualité de notre capital humain.

Quant à Suzanne NGO – MANDONG, Représentante Résidente de UNFPA, elle a rappelé qu’une femme meurt toutes les 4 heures au Burundi. « Il est donc grand temps de prendre rapidement conscience et de façon résolue que la planification familiale n’est pas un choix, mais une nécessité au Burundi», a-t-elle précisé.

Des discussions ont été donc engagées entre les invités qui étaient les cadres du domaine sanitaire et éducatif, les directeurs de programmes sectoriels et les  professeurs d’universités et les leaders de la société civile, les chargés des programmes de santé et d’éducation au sein des agences du Système des Nations Unies et des Ambassades au Burundi, sans oublier les différentes associations des jeunes au Burundi.

Un accent particulier été mis sur la nécessité d’investir fortement dans la jeunesse pour permettre au Burundi de bénéficier de son développement à travers l’atteinte du dividende démographique. Plusieurs questions ont été posées par les jeunes qui étaient présents les uns réclamant d’être toujours impliqués dans toutes les questions qui les concernent, les autres partageant leurs expériences vécues dans la sensibilisation de leurs pairs.

Blandine Nduwimana a représenté l’association des guides du Burundi en mairie de Bujumbura. Elle indique que cette conférence-débat a été très bénéfique pour elle car non seulement elle a plaidé pour plusieurs jeunes qu’elle représente en particulier les filles mais aussi elle est rentrée outillée pour mieux les sensibiliser sur l’autonomisation des femmes

Quant à Nicole Muhimpundu, membre de l’association pour les droits de la fille burundaise (APFB), elle a été plus touchée par l’engagement de l’auditoire d’impliquer les jeunes dans toutes les décisions qui les concernent. Elle a en même temps compris que le meilleur message à partager aux jeunes filles de son association est de les sensibiliser à l’éducation et à une meilleure santé reproductive pour qu’elles puissent non seulement bénéficier d’un meilleur avenir mais aussi permettre par la même occasion au pays de se développer.

 

A l’unanimité, les participants se sont entendus qu’il est plus que temps d’investir dans la jeunesse puisque elle comporte plus de 60% de la population.

Par Queen BM Nyeniteka